Lova Blassiri, Mrs “NAPPYLOCKS”

Q1 : Présentez Vous.

Je suis Eleonord Blassiri diplômée en communication d’entreprise et fondatrice des salons Nappylocks à Abidjan, Paris et Dakar.

Q2 : Quelle est l’histoire derrière les Instituts NappyLocks ?

C’est en Année de Licence que je tombe amoureuse du Design. Je crée alors ma marque de vêtements « Wainot » qui se comporte bien, j’ouvre même une boutique avec l’aide d’un investisseur, mais quand je me fais cambrioler tout bascule. Je me retrouve non seulement ruinée mais endettée. Ayant mes frères à charge même pour manger, c’était difficile alors je me suis tournée vers Le Seigneur pour lui dire qu’on avait faim et que nous n’avions personne d’autre que lui. C’est ainsi qu’en 2014 lors de mes vacances, mes cheveux, à l’époque défrisés, prennent un coup à cause de l’hiver. Je décide dès lors
de les couper et de les laisser crépus. De retour à Abidjan, j’ai du mal à trouver un salon de coiffure pour s’occuper de mes cheveux crépus. Les coiffeurs se plaignent de la texture de mes cheveux. Je commence par me coiffer moi-même et j’adore le rendu. Mon entourage apprécie également le résultat, certaines personnes commencent même à m’approcher pour que je les coiffe comme moi. Au fur et à mesure, je réussis à me faire une clientèle. C’est alors que naquit le bébé « NappyLocks ».

Q3 : Vous n’avez pas de formation spécialisée, pourquoi le choix de devenir une professionnelle du Cheveux Crépu ?

Je n’ai pas choisi ce métier, bien au contraire, c’est ce métier qui m’a choisie. Le Seigneur JÉSUS (le Boss) m’a fait don de ce talent et m’a formée à travers songe et intelligence… Je lui serai à jamais reconnaissante. Les gens ont eu un intérêt fou pour mon travail alors que je n’étais nullement qualifiée… Dites-moi, si ce n’est la grâce…

Q4 : À travers votre passion, vous arrivez à apporter votre contribution à la revalorisation de la femme
africaine, quel sentiment cela vous procure-t-il ?

Cela ne peut qu’être de la fierté, du bonheur. Aujourd’hui, vous avez une multitude de femmes africaines qui ne tolèrent plus le de frisage, qui s’acceptent et s’aiment telles qu’elles sont que demander de mieux. L’Afro qui était moqué avant est aujourd’hui admiré et appelé couronne, puissions-nous faire encore mieux..

 

Je n’ai pas choisi ce métier, bien au contraire, c’est ce métier qui m’a choisie.

 

 

 

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Bienvenue KOUAO

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